Objet mémoriel de la Résistance, le Maquis de la Seconde Guerre mondiale
Robert Combe, fils de maquisard portant le même nom et prénom que son père, nous transmet l'implication de sa famille dans la Résistance à la Seconde Guerre mondiale. C'est par l'écoute attentive du récit et la perception sensible de l'objet mémoriel que nous retraçons l'histoire du combattant clandestin Robert Combe, maquisard français sur le territoire de l'Ardèche de 1942 à 1945.
La résistance réside dans la force de l'objet mémoriel, celui que nous définissons à haut pouvoir symbolique, tant par l'inscription que la filiation fraternelle et associative. Il est un fragment indiciel de nature totémique.
# fragment indiciel totémique : Empreinte, image ou inscription, liée au récit construit par le groupe, familial ou associatif. Le totem étant l'archive reconstituée de l'individu, de la famille ou de l'association par exemple.
2018
Artefact clandestin, 2014
Musique : Robert Combe fils au tuba lors de la commémoration du 8 mai 2014
Du Chantier de Jeunesse au Maquis, 1940-1944
Lieu de conservation du souvenir familial
Souvenir de l'engagement fraternel
Documents identitaires du combattant réfractaire de la Seconde Guerre mondiale, portrait du maquisard Robert Combe
Objet(s) médiumnique(s) de la Première Guerre mondiale
Paul Jérémie Combe, Ancien Combattant et grand-père paternel de Robert Combe
Nous découvrons aussi le parcours de sa grand-mère, Léa Rochedieu qui fût reconnue Juste de France tout comme le professeur André Péatier, dont nous avons reconstitué l'identité via la preuve au fort pouvoir symbolique. Nous apercevons la présence latente de son grand-père Paul Jérémie qui fut décoré pour son implication militaire à la Première Guerre mondiale.
Perception de l'anthropométrie familiale, collection Robert Combe fils, 2014
La famille et la mémoire : photographie et anthropométrie, livret, généalogie, souvenir et symbolisme
A nos aïeux, Delphine Forestier, 2018